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Mon  histoire

Pascale Marie Quiviger

 

 Autopsie d'un livre ou l’itinéraire d'une croque-mot.

 

Flirter avec les mots, c'est ce que je fais maintenant depuis plus de vingt ans.

Je plaide coupable et suis condamnée à la peine de mots ! C'est ainsi que, le mot dans l’âme, je ne cesse de courir de salons du livres en événements littéraires, les mots aux trousses.

Mais ne vous méprenez pas, comme vous, j'adore cette mise à mot.

Bien plus qu'une passion, c'est devenu une question de vie ou de mot.

Voir le mot de près, c'est devenu ma drogue, un besoin vital même si parfois, devant la page blanche, je dois souffrir mille mots.

Les mots vivants, les mots en sursis... Peu importe, du moment qu'ils délient leurs courbes arrondies sur mon cahier.

Mais, me direz-vous, suis-je en danger de mot ? Sans doute, mais ma décision est prise.

Vous pouvez vous passer le mot.

J’écrirais jusqu'à ce mots s'ensuivent... J'exhumerais les mots les uns après les autres et je ressusciterais d'entre les mots... Et ne soyez pas surpris si, le jour de ma mort, on me retrouve à la place du mot.

 

Je m'appelle Pascale Marie QUIVIGER et je viens à peine de fêter mes cinquante printemps !

Je suis native de Beaune en Bourgogne mais j'ai vécu essentiellement dans le sud de la France, dans le département du Var avant de venir m'installer dans le Sud de l'Espagne.

 

J'ai commencé à« gribouiller » avant même de savoir parler.

Mes premiers écrits se matérialisèrent sous la forme de poèmes à « l'eau de rose » que j'aimais offrir tous les ans pour la fête des mères. Encouragée par l’enthousiasme de ma maman qui voyait dans ma « prose d’écolière » les prémices d'une grande romancière, je me suis orientée vers une écriture plus spécifique pendant ma période « globe-trotter » en tenant un journal de bord quotidien de mes nombreuses péripéties à l’étranger (New-York, le Mexique, la Colombie, le Venezuela, le Sénégal et bien d'autres...).

 

Plus tard, je me suis rendue compte que le talent de menteuse qui m'avait jusqu'alors plutôt desservie pouvait s’avérer un outil diaboliquement utile pour l’écriture d'un roman.

Enfin, mon imagination fertile servirait une bonne cause.

C'est ainsi qu'est ne mon premier roman « CÉRÉMONIE ASSASSINE » publié aux Éditions les 2 Encres en 2012. L'aventure venait de commencer.

 

Malgré les déceptions, les coups durs et les erreurs de l'auteur novice, j'ai refusé de baisser les bras.

Une sage décision qui m'a permis de m'inscrire à l’Académie Balzac en 2014 et d'en être une des finalistes.

Enfermer vingt auteurs d'horizons différents dans un Château près de Cognac afin qu'ils rédigent ensemble un roman en vingt jours était une idée séduisante.

Bien que cette initiative n'ait pas remporté le succès qu'elle méritait, je suis ravie d'y avoir participé.

Hormis le fait que j'y ai rencontré des personnes de valeur, ce défi insensé a surtout orienté mon écriture vers de nouvelles sphères.

C'est alors, qu'à l'instar de notre coach littéraire de l’Académie, Michel Dansel, a germé dans mon cerveau l’idée d’écrire un roman totalement sans verbes conjugués.

Ça vous paraît impossible ? À moi aussi au début mais c'est tout à fait réalisable et pour être tout a fait honnête, malgré de nombreuses nuits blanches, j'ai pris beaucoup de plaisir à le rédiger. Un policier historique me semblait difficile.

Pourtant, la solution s'est très vite imposée d’elle-même.

Pourquoi ne pas prendre enfin ma revanche sur tous les hommes qui ont ponctué ma vie ? En la pimentant d'anecdotes drôles et de jeux de mots.

Un sujet récurrent me direz-vous ? Maintes fois abordé ? Certes.

Mais jamais sans verbes ! C'est ainsi qu'est né le Mâle Effet.

Mais on n'oublie jamais son premier amour.

Donc, je viens de terminer un second roman policier historique « LA MALÉDICTION CATHARE » qui vous plongera à l’époque de l'Inquisition et des Cathares.

Ce dernier roman a reçu le Premier Prix du roman de Flaysoc.

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